La famille et l'école, points de départ de la question de l'apprentissage et de l'exercice des libertés
A mon avis, toutes les libertés individuelles et collectives ont pour base de départ la liberté de pensée de chacun d'entre nous dans un milieu familial, scolaire et social donné. L'exercice autonome ou en solo de la liberté de pensée exige un long apprentissage et un permanent perfectionnement dans la famille et à l'école d'abord, puis dans les autres institutions économiques politiques, médiatiques et autres. Permettez- moi de douter que la famille et l'école algériennes remplissent correctement leur rôle respectif pourtant fondamental dans l'éducation de citoyens et citoyennes suffisamment aptes à connaître et exercer la liberté de pensée et toutes les autres libertés, à commencer par la liberté d'expression et de la presse. Au contraire, je dirai que ces deux institutions de base de la société - la famille et l'école- concourent à réaliser une entreprise de formatage des cerveaux de manière à obtenir des personnes adultes prêtes à obéir inconditionnellement aux chefs, aux puissants du moment et non pas aptes à réfléchir sur leur condition présente et leur destin futur individuel et collectif dans le but de définir et réaliser dans tous les domaines des projets bénéfiques pour elles-mêmes et leur pays, bref, à mettre en pratique leurs libertés.
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